Le bois et plus généralement toute biomasse végétale, grâce à la photosynthèse, captent du CO2 lors de la croissance des plantes ; ce carbone est généralement appelé « carbone biogénique ». En captant ce CO2, la biomasse végétale peut contribuer à atténuer les effets du réchauffement climatique. Cet effet est pris en compte dans l’indicateur réchauffement climatique calculé dans le cadre d’analyse de cycle de vie. Ainsi, pour l’étape de production des produits, des chiffres négatifs peuvent être constatés (étapes « A1-A3 » des FDES ou des PEP). La construction bois apparaît donc comme une solution pour stocker du carbone pendant la durée de vie de l’ouvrage. Mais lorsqu’on utilise le bois pour produire de l’énergie (bois énergie, valorisation énergétique des déchets de bois) et lors de la fin de vie d’un bâtiment, il réémet tout ou partie de ce CO2, c’est pourquoi, on utilise l’expression de stockage temporaire. La norme NF EN 15804 +A2/CN (et le PCR ed 4 pour les PEP) a défini les règles comptables permettant de tenir compte du captage en amont et des réémissions diverses de gaz à effet de serre tout au long du cycle de vie, en particulier en fin de vie. Afin de répondre aux exigences de la loi ELAN, un indicateur de stockage de carbone biogénique dans les bâtiments va être mis en place par la réglementation environnementale RE2020. Par conséquent, pour satisfaire à cette exigence, il est nécessaire que les déclarations environnementales des produits de construction et équipements précisent la quantité stockée durant la durée de vie en œuvre du produit. Cette quantité doit être exprimée en kgC/UF. Ce champ est désormais en place sur INIES.